Journal de bord
Lycée Lesage
La Business Class au Lycée Lesage
Journée OPEDUCA au Lycée Lesage
Création des Cartes Heuristiques OPEDUCA
Education pour le Dévelopement Durable - Projet Co-Génération
Exposition au Lycée Lesage sur la vie et l'oeuvre d'Alain-René lesage
Laboratoire de Mathématiques
de Bretagne Atlantique
Recherche sur les Mind Mappings
Mathématiques et Environnement
Echange avec chercheurs chinois
Probabilités des Evénements Rares
2013, Mathématiques de la Planète Terre
Production en lien avec le Développement Durable
A.B.A.D.A.S
A.B.A.D.A.S : mission au Burkina Faso
A.B.A.D.A.S et U.N.M.P.L au Burkina Faso
Divers
ECO-CONSTRUCTION
Bureau d'études Solaire Thermique HELIOPHOROS
Préservation du patrimone régional - Mairie d'Arradon
ECO-Tourisme : "La Finlande autrement et toute la Scandinavie"
AGRICULTURE et NOURRITURE - Association Bretonne d'Aide Directe à l'Afrique Subsaharienne (A.B.A.D.A.S.) Site Web : www.abadas.bzh
Le Partenaire Principal d'A.B.A.D.A.S. est l'Union Nationale des Mini Laiteries et Petits Producteurs du Lait Local du Burkina Faso (U.N.M.P.L.). Organisation Paysanne, elle regroupe actuellement 30 mini laiteries créées ou approvisionnées par des groupements de petits producteurs. En 2010 lors d'un déplacement de membres qualifiés de l'Abadas en Afrique, de nombreuses rencontres ont eu lieu avec l'U.N.M.P.L. qui ont permis de faire le point sur les problèmes rencontrés, et d'envisager des réponses possibles pour améliorer la production de lait et l'organisation à partir des conditions et contraintes locales.
En effet, si une vache laitière en Bretagne produit environ 40 litres de lait par jour, la vache laitière du Burkina Faso en produit dix fois moins, et cette production est diminuée d'autant par la durée d'allaitement des veaux. Il ne reste que très peu de lait à commercialiser. Un expert de l'Abadas, docteur vétérinaire ayant une longue expérience dans les pays tropicaux a, entre autres, proposé une solution pratiquée au Brésil pour diminuer sensiblement la durée d'allaitement des veaux par leurs mères : un "lait de soja" réalisé à partir de graines de soja légèrement concassées et mélangées à de l'eau bouillante ; très rapidement, les veaux l'apprécient. Cette alimentation remplace rapidement et avantageusement la consommation du lait de leur mère et permet d'en réserver la production pour l'alimentation des enfants. De ce fait, des intérêts communs se créent entre les cultivateurs et les éleveurs. Les premiers vendent leur production de graines de soja et peuvent bénéficier des déjections animales pour amender leurs sols. Les seconds stabilisent les vaches allaitantes sélectionnées à proximité de leur habitat, et peuvent disposer d'une quantité de lait de ces vaches significativement plus importante pour la commercialisation.
C'est ainsi qu'ont été répertoriés les fourrages, légumineuses et tourteaux divers disponibles sur place pour l'alimentation animale au Burkina Faso, et que s'est créé le projet : "Formations d'éleveurs pour une meilleure alimentation du bétail". Basé sur la volonté et l'implication des acteurs locaux (familiaux et artisanaux) regroupés dans leurs Organisations Paysannes et leurs Unions, le projet global a pour but de leur permettre de s'insérer dans une démarche économique durable tout en préservant et développant les revenus de milliers de familles qui n'auraient pas d'autres possibilités de subsistance sans ces activités. Les populations seront ainsi nourries de leur propre production sans dépendance des productions extérieures. Ce projet permet également de maintenir et de développer des activités rémunératrices et durables pour des cultivateurs proches des mini-laiteries qui ne seront plus obligés de quitter leurs terres et d'aller grossir les villes.
Ainsi, grâce aux cultivateurs, les éleveurs peuvent disposer en saison sèche de fourrages et de sous-produits constituant autant de compléments alimentaires pour la nourriture de leurs vaches et de leurs veaux, et bénéficier par la même occasion de revenus réguliers par la commercialisation du lait disponible en toute saison, réduisant par ailleurs les transhumances épuisantes pour hommes et bêtes. Les cultivateurs, eux, disposent ainsi, également, de revenus réguliers par la commercialisation de leurs productions agricoles complémentaires, et ils améliorent la qualité de leur terre grâce aux fumures acquises auprès des éleveurs. Les intérêts sont devenus communs
Perspectives pour 2016 et les années à suivre
De nouvelles compétences, de nouveaux partenariats vont compléter les actions d'ABADAS.
D'une part grâce à de nouveaux membres qui nous rejoignent, et au bon espoir de se renforcer encore. Ce sont des forces nouvelles qui sont maintenant impliquées.
D'autre part, le Père Oudet, notre premier correspondant au Burkina Faso depuis 2007 nous a proposé de renforcer nos partenariats existants, d'en créer de nouveau en augmentant l'efficacité des associationset des acteurs engagés au Sud comme au Nord, pour un monde durable et une économie plus juste.